Filière Règlementation / Technique
Réforme du DPE : près de 700 000 passoires énergétiques en moins dès 2026
Au 1ᵉʳ janvier 2025, la France compte nettement moins de passoires énergétiques, grâce à la fois aux rénovations engagées et à la réforme du DPE pour les petites surfaces. Cette dynamique devrait encore s’amplifier en 2026, avec une nouvelle évolution du calcul du DPE qui pourrait faire sortir près de 700 000 logements supplémentaires des étiquettes F et G.
D’après une étude du gouvernement publiée le 12 novembre dernier, la France compte 30,9 millions de résidences principales. Parmi elles, 3,9 millions sont classées F ou G au DPE, soit 12,7 % du parc. Ce volume marque une nette amélioration : 327 000 logements de moins qu’au 1ᵉʳ janvier 2024 et 836 000 de moins qu’au 1ᵉʳ janvier 2023.
Près de 40 % de la diminution observée en 2025 provient de la récente réforme du calcul du DPE applicable aux petites surfaces, entrée en vigueur en 2024. Le recul concerne également le parc locatif privé, où la part de passoires énergétiques passe de 30,7 % en 2024 à 29,3 % en 2025, soit près de la moitié de la baisse totale.
5,4 millions de passoires dans l’ensemble du parc immobilier
En intégrant l’ensemble des 37,4 millions de logements (résidences principales, secondaires et vacants), la France compte 5,4 millions de passoires énergétiques au 1ᵉʳ janvier 2025, contre 5,8 millions un an plus tôt.
Une chute supplémentaire en 2026
Une simulation incluse dans l’étude évalue l’impact de la modification du facteur de conversion de l’électricité en énergie primaire, prévue au 1ᵉʳ janvier 2026. Résultat : environ 700 000 logements supplémentaires sortiraient de la catégorie F/G parmi les résidences principales dès janvier. Avec cette réforme, si elle était déjà en application, le nombre de passoires énergétiques serait de 3,2 millions, soit 10,4 % du parc, au lieu de 3,9 millions aujourd’hui.
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